18 mai 2012

Nous avons perdu le chemin des cieux
Pauvres enfants oubliés des Dieux

Par notre faute le monde hurle sa douleur
Cupide, avide, nous avons répandu le malheur

Serions-nous malgré tout innocent 
Car de nos pêchés ignorant ?

Ou bien la nature de l'homme est-elle de faire le mal
Lui qui seul dans tout le règne animal
Par plaisir et non besoin sait répandre le mal

Je m'interroge Mère Nourricière
Retrouverons nous un jour notre lumière
Adorerons-nous comme à l'ancien temps la Terre



Les amants

Encore une nuit d'angoisse à t'admirer
Si tentante mon amie je ne peux que me laisser emporter

Ta position aguicheuse, ta robe et ton parfum envoûtant
Je te caresse du bout des doigts comme un amant

Je me refuse à céder et pourtant mon corps tremble
Toi aussi tu me désire il me semble

Je t'effleure du bout des lèvres, les yeux fermés
Hésitant ton goût sucré fini de me faire succomber

Je m'abreuve en toi, étanchant ma soif de désir
Jusqu'au petit matin ensemble nous explorons notre plaisir

Dans les draps nu ce n'est qu'à mon réveil
Que sorti de mon délire je découvre la bouteille

Aurais-je rêvé de ta venue ?
Ou as-tu déjà disparue ?

Exercice de style

Au plus profond de nos abysses quand s'abîme
La noirceur de notre âme meurtrie et torturée
Le reste des braises de la lumière
Rejaillit du tréfonds de notre être
Et un sursaut d'humanité
Reparaît pour nous maintenir
Malgré la tempête
A flot
Humain